En partenariat avec l’association 100 000 entrepreneurs, la classe de 4C a rencontré Mme Fuster, dirigeante de l’entreprise de transport Fuster Services à Pontchateau.
Dans le cadre de la semaine de sensibilisation des jeunes à l’entreprenariat féminin, nous avons rencontré une femme entrepreneuse. Cette rencontre fut très enrichissante. Voici l’article que les élèves ont écrit suite à cette rencontre.
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Nous avons rencontré une entrepreneuse du nom de Alexandra Fuster, 39 ans, qui a reprit l’entreprise de transport routier de ses parents. C’est une entreprise familiale fondée en 1991, qui comporte environ 11 employésdont 7 chauffeurs, 1 assistante administrative, 1 assistant logistique. Mme Fuster a engagé son père comme chauffeur et sa mère comme assistante comptable.
Mme Fuster a repris l’entreprise le 10 novembre 2017. Elle continue sur les bases construites par ses parents tout en y ajoutant «sa touche personnelle»: par exemple, elle a développé le transport international.
Plus jeune, elle n’aurait jamais imaginé reprendre l’entreprise de ses parents. Elle a passé 3 fois son bac puis a obtenu un BEP de secrétariat. Elle a ensuite eu plusieurs emplois(femme de ménage, vendeuse en peinture, assistante médicale) avant d’intégrer l’entreprise familiale comme cadre dirigeant.
Avant de reprendre l’entreprise, elle a beaucoup réfléchit aux avantages et aux inconvénients. Elle devait passer une formation pour avoir l’autorisation de diriger une entreprise de transport. Elle a passé cette formation 3 fois car c’était très difficile. Reprendre une entreprise c’est beaucoup d’investissement personnel: du temps et de l’argent (chaque formation a duré 8 mois et coûté 8000€, les camions et les grues sont très chers à l’achat et à l’entretien).
Mme Fuster aime son métier, c’est sa passion, même si elle travaille beaucoup (45 à 50h par semaine). Elle est responsable de tout ce qui se passe dans son entreprise, c’est une lourde responsabilité. C’est elle qui donne les ordres. Parfois certains hommes ne l’acceptent pas et quittent l’entreprise. Mais il y a de moins en moins de clichés face aux femmes entrepreneuses. Ce qui lui plaît le plus dans son métier c’est le contact avec ses équipes.
Nous avons trouvé cette rencontre très intéressante. Nous avons appris que pour réussir, il faut le vouloir, être autonome, avoir de la confiance en soi et ne pas avoir peur. Il faut savoir ce que l’on veut et ce que l’on vaut. Il faut apprendre de ses erreurs et les retenir. Nous devons choisir un métier qui nous plaît, et que même si on n’a pas de très bonnes notes à l’école, on peut quand même réussir sa vie professionnelle. Enfin, tout est possible, même pour une femme: il ne faut pas avoir peur des clichés. Il faut savoir s’entourer de personnes motivées, qui aiment aussi leur métier.
Pour lancer son entreprise, il faut avoir des économies, être bien formé et surtout être motivé et audacieux! »
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